Origine Bazas où ils ont une portion de seigneurie au début XVIème
Jean, né à Bazas, conseiller au Parlement de Toulouse en 1521, premier président du parlement en 1539, meurt en 1562. Habitait au 1 rue Espinasse à Toulouse, à l’hôtel dit de Mansencal, qu’il fit construire entre 1527 et 1547. Jean achètera l’hôtel du 3 de la rue Espinasse (voir Mansencal III).
Fils d'un Lieutenant du Roi, Sg de Bazas, Jean de Mansencal, premier Président du Parlement en 1539, s'installe un hôtel a Toulouse, un château a Grépiac et un autre, bien plus modeste a Rieumes. Ses trois fils se partagent l'héritage en 1569, Jean, Sg de Grépiac, Gouverneur de Montpellier obtient le château de Rieumes.
Jean I de Mansencal (+ 1562) = (1) (1514)[1] Antoinette d’Olmeiras (+1531), = (2) Jeanne de Vidal (+1595) dot Miramont et Grépiac d’où :
Jean (né 1586) Sg de Venerque, capitoul = (1616) Françoise de Ségla puis = (1642) Louise de Bailhac d’où :
Jean Sg Grépiac = (1563) Antoinette de Bonald puis = (1587) Isabeau de Malzie d’où :
Jean II (+1567) avocat général (1549) = Marie de Saint-Salvadour (teste 1572) d’où :
Dès 1535, Jean I, achète autour de Rieumes, mais la moitié du domaine de Latour (secteur que le comte de Comminges s’était réservé en propriété directe lors du paréage de Rieumes de 1317) ne semble acquise qu’après 1565, puisque les Mansencal tiennent moins de 40 ha sur le censier de cette époque. Un acte notarié rieumois de 1592, nous indique que Jean III passe une commande de à la tuilerie seigneuriale du Collège de Foix. Vu qu’il s’agit de « tuiles planes » et « de certains barroy » cela indique une construction. En 1592, soit on attaque l’édification du château ou du moins à ses dépendances. Comme il existait une tuilerie particulière au château, je propose plutôt le début des travaux.
Ces derniers sont achevés en 1606, puisque Jean III réside à Rieumes en « sa maison dite de Latour ». En 1629, son décès est mentionné en sa « maison dite de Latour de Mansencal ». Les états paroissiaux de Rieumes décrivent l'événement "Monseigneur Jean de Mansencal, Conseiller pour sa majesté en sa cour de parlement de Toulouse, est décédé le quatrième du présent mois de septembre, dans sa maison dite de Latour de Mansencal, après avoir reçu les saints sacrements, de la très sainte eucharistie et l'extrême onction par maître Pierre Daunes Recteur de Rieumes, en présence de deux pères Jésuites, le père Aliot et sur les dix heures du matin il fut emporté à Toulouse dans son carrosse et les prêtres de Rieumes l'ont accompagné jusqu'à la sortie de la paroisse estant suivis en nombre ensemble la grand croix et plusieurs habitants et notamment les Consuls avec leur chaperons et aux parties de Bérat des habitants l'ont aussi accompagné".
Jean laisse une fille Françoise qui amène le domaine en dot à Pierre de Sirven qui testant en 1652 l'offre à son fils Pierre-François de Sirven( la soeur de ce dernier, Claire épousera de Garaud ). Mais si le Capitoul Jean de Sirven est toujours à Rieumes en 1759 il a perdu le domaine de Mansencal dont Louis de Larroquan est le nouveau propriétaire. Son fils Jean-François, Franc-Maçon, président de la chambre des enquêtes au parlement est guillotiné en 1794, sa veuve Thérèse Blandine de Sapte demeure a Rieumes. Mais le domaine passe intact a son gendre De Sainte-Gemmes qui l'amène aux de St-Leonard qui eux le vendent à Guilhaume Héron, négociant de Tlse, ce vers 1855. Mansencal est ensuite acquis autour de 1900 par Joseph Grégory, époux de Louise Peyrolles, de ses trois filles c'est la veuve Guitou qui conservera le château. Son corps est amené en carrosse à Toulouse où il est inhumé.
Le testament de Françoise de Mansencal, épouse Sirven, daté de 1652, indique qu’elle désire être inhumé en « sa maison au tombeaux de ses parents, dont Jean IV, décédé avant 1645. La chapelle funéraire familiale a donc été édifiée entre 1629 et 1645.
Ce sont les Mansencal de Rieumes qui héritent des deux hôtels toulousains. Françoise de Sirven, vend celui du n° 1, qui sera racheté par son descendant Jean de Sirven (Antoine ou François ?) en 1704. Pierre-François de Sirven hérite en 1652 du n° 3, il appartient aux de Saint André en 1900.
[1] Pégurier notaire de Toulouse, n° 6107.